Le deuxième problème concerne les engagements en matière de réduction d’émissions. Les promesses de réduction d’émissions faites à Copenhague sont largement insuffisantes pour maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2°C. En outre, personne ne semble avoir de solution quant à la manière de définir juridiquement ces réductions d’émissions. Les pays en développement souhaitent passer par le protocole de Kyoto. Il est cependant évident que les Etats-Unis n’adhéreront jamais à un tel protocole, et même le Japon s’est prononcé contre la poursuite du protocole de Kyoto. Les négociateurs devront donc faire preuve d’une grande créativité pour concilier ces divergences dans les décisions qui devront être prises demain ou après-demain à Cancùn.
Abordons enfin la revendication centrale des syndicats relative à la mention de la transition juste dans les textes. Depuis quelques jours, les deux cents représentants des syndicats internationaux sont presque désespérés. Tandis que tous les gouvernements ou négociateurs que nous interpellons soutiennent ouvertement notre revendication, la transition juste ne figure toujours pas dans les textes. Personne n’est toutefois en mesure de nous dire quel pays ou quel négociateur pose problème. Lorsque l’on ignore à qui s’adresser, il est difficile de faire quoi que ce soit. Nous espérons obtenir plus d’informations aujourd’hui pour pouvoir mettre un terme à ce combat d’ombres sur la transition juste.
Bert De Wel
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