23 novembre 2010

Table ronde sur la Conférence sur le climat de Cancún

Le mercredi 17 novembre 2010, dans l’après-midi, le Conseil fédéral du développement durable (CFDD) a organisé une table ronde sur la Conférence de Cancún sur le climat. Les membres du CFDD (employeurs, syndicats, organisations environnementales et organisations pour le développement) et un représentant des jeunes ont eu la possibilité d’exposer leurs positions au ministre fédéral de l’environnement Paul Magnette, à un représentant de la ministre flamande de l’environnement Joke Schauvliege et à un représentant du ministre fédéral Didier Reynders.
Nous avons profité de l’occasion pour mettre en lumière notre plaidoyer en faveur d’une politique climatique juste. La crise économique mondiale que nous connaissons actuellement ne peut servir d’excuse pour ne pas conclure d’accord en matière de climat. Plus encore: nous devons concrétiser les possibilités qui existent actuellement pour faire de notre économie une économie bas carbone et créer plus d’emplois, par le biais d’une politique cohérente et ambitieuse. A notre demande, le ministre Magnette a répété explicitement que la Belgique et l’UE défendront notre revendication en faveur d’une transition juste lors des négociations de Cancún.
L’intervention du représentant de la ministre Schauvliege contenait des notes positives. Il a en effet constaté que beaucoup de pays sont devenus beaucoup plus pragmatiques après le sommet de Copenhague sur le climat. Tout le monde semble être conscient du fait que la crédibilité de la politique climatique internationale est en jeu à Cancún. Les représentants de tous les pays devront à présent prouver qu’ils sont en mesure de conclure des accords climatiques sensés.
Enfin, une discussion animée a eu lieu sur le niveau d’ambition de l’Europe en ce qui concerne la réduction de ses émissions. Le ministre Magnette a indiqué qu’il était dans le propre intérêt de l’Europe de relever notre engagement de réduction d’émissions de 20 à 30 % à l’horizon 2020. Nous créerons ainsi un développement économique tourné vers l’avenir et serons en mesure de réaliser les réductions d’émissions nécessaires pour 2050 (moins 85% à 95%). Le ministre a souligné que la Belgique devait elle aussi pouvoir se prononcer beaucoup plus clairement sur cette question. Il a déploré le fait que tous les partenaires sociaux ne partagent pas cette position. Le problème ne se situe certainement pas du côté des syndicats. Nous soutenons les recommandations du panel scientifique des Nations Unies (IPCC ), qui plaide en faveur d’une réduction d’émission de 25 à 40 % à l’horizon 2020.

Si vous souhaitez connaître la position des trois syndicats, vous pouvez vous adresser à Bert De Wel (BDeWel@acv-csc.be).


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